D’abord, il s’agit d’évaluer pour essayer de détecter ce qui est fort chez l’athlète mais aussi ce qui est faible. Car comme le dit Charles Poliquin (1) : « une chaîne n’est jamais plus forte que son maillon le plus faible ».
Formé par Olivier Bolliet (2) à évaluation des Ratios de Force sur les principaux patterns de la biomécanique humaine, je fais passer aux grimpeurs des tests qui permettent de mettre en évidence leurs zones fragiles. Ce sont ces faiblesses qui déclenchent les blessures et qui limitent le développement de la force.
Ce test comprend une batterie de 10 « exercices-références » qui permettent en 2h de donner des axes de travail en préparation physique avec un programme léger en endurance de force avec de petites charges.
L’idée est de rééquilibrer, harmoniser, avant de passer à une autre étape, si besoin.
Les grimpeurs ont une forte tendance à posséder un tirage vertical très développé (traction) au détriment des mouvements de répulsion (développé couché, développé militaire).
On constate par ailleurs une instabilité quant à la fixation de l’épaule (via l’omoplate) qui peut générer des douleurs récurrentes dans la zone acromio-claviculaire.
Par ailleurs, on détecte facilement d’éventuels déficits en gainage ventral et lombaire ou de grands déséquilibres sur ces chaînes.
Pour finir, grâce à ces tests on a un très bon diagnostic quant à la prégnance de la latéralisation chez certains, avec un côté fort et un côté faible qu’il conviendra de réduire s’il est détecté.